Saint Claude



  MOBIL'HOME à Saint Claude  
Du 20 septembre au 6 octobre dans le quartier de la Poyat et à La Fraternelle, Saint Claude (Jura) 


Après le pays chaumontais en juin dernier, c'est La Maison du peuple de Saint Claude, également nommée la Fraternelle du nom de l'assocation qui l'anime, ancienne coopérative ouvrière, qui accueille Mobil'home, dans le cadre des résidences décentralisées du Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort.
obil'home consiste en une série d’actions, certaines appelant la participation des habitants, qui se réaliseront dans l’espace public et chez l’habitant, selon les rencontres, au fur et à mesure de ces deux semaines dans les rues du quartier de la Maison du peuple. L’intention de la compagnie est de souligner ou de décaler la réalité avec tendresse, humour et poésie pour parler de la notion de « chez soi ».





Décalages sonores





 Concert pour un spectateur





La maison qui bouge













les Lits




samedi 6 octobre 
9h30 séance de bien-être au Musée de l'Abbaye
de 9H30 à 16h Parcours Mobil'home

Parcours guidés à 11h30 et 14h00, rendez vous à la boutique de La fraternelle
12h-16h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes.


vendredi 5 octobre
10h séance de bien-être avec les enfants de CE2 CM1 de l'école du Faubourg au Musée de l'Abbaye
12H30 séance de bien-être au Musée de l'Abbaye
de 16h à 20h Parcours Mobil'home
16h-18h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes.
19h30 Improvisation Danse Musique, Clara et Pierre 

Parcours Mobil'home dans le quartier de la Poyat. 
Venez découvrir le film des Pommes de terre, les Portraits Immobiles, le film des Habitants, Ah! La baguette, les Frigos,les Armoires, les Portes, les Monuments privés, la Maison des enfants, le film des habitants... Autant d'actions et de films réalisés chez les habitants, lors de la journée des enfants, ou encore avec les collégiens, que nous restituons dans les magasins délaissés du quartier.


Jeudi 4 octobre
Journée studieuse au bureau et pratique dans les magasins, montages, installations dans les lieux. Nous suscitons la curiosité des passants et du voisinage en réouvrant les magasins, 10 lieux qui accueilleront vendredi et samedi les "travaux de mobil'home".

18h-20h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes.
20h, en avant première, Sharkiya de Ami Livne au cinéma de La fraternelle dans le cadre du cycle Mobil'home


Les ados s'emparent de Mobil'home, ils prennent à leurs tours en prenant en photo les Phrases, les Lits, les Décalages sonores posés dans l'espace public et les font circuler via Facebook,leur réseau...
Une collégienne a choisi "cet instant m'attendait" comme fond d'écran.
La réception nous échappe...

Des retours sur Mobil'home service (le petit déjeuner) et nos visites chez l'habitant pour les collectes: Notre venue interroge les habitudes "on ne regarde plus sa maison pareil." "je me suis dit que l'on pouvait profiter de chaque instant et jouer, inventer son petit déjeuner chaque jour"


Mercredi 3 octobre
8h30 Mobil'home service
petit déjeuner chez Elsa et Alix
12h Décalages sonores
16h et 17h micro concert
20h improvisation danse et musique au Gymnase de La fraternelle





Mobil'home service







Micro concert






 Improvisation Clara et Pierre









Les Phrases

"reprendre du début l'idée de la main, du toucher"

 "et où l'intérieur dit je ne sais rien"

 "alors je pense à elle et elle se réveille"
 "un jour, nous aurons le soleil en bouche"





 les Lits
 lors de nos collectes, nous demandons si nous pouvons prendre une photo du lit défait. Ce qui nous intéresse ce sont les traces de la nuit, les traces des mouvements du corps dans le sommeil. 
Affichée sur un mur, c'est la poésie de cette intimité qui nous touche, qui crée dans le paysage un inattendu, une suspension, un rappel de ce lieu, propice aux plus doux des moments...




Mardi 2 octobre
8h30 Mobil'home service
petit déjeuner chez Sylvie et Laetitia
10h00-13h00 collectes
l'aprés midi, nous travaillons au bureau. 
18h-20h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes.

Lundi 1 octobre
9h-12h Ha! la baguette, chorégraphie du quotidien
Rendez-vous avec la classe de 3èmeD du collège du Pré Saint Sauveur. Une classe de 22 élèves, les garçons font partie du club de rugby. Ils ont terminé, avec leur équipe, vice champion de France dans leur catégorie!
"Mais Madame, ce n'est pas de la danse si il n'y a pas de musique... Madame, c'est pas du travail l'improvisation..."
Finalement, nous filmons une première séquence. Long travelling sur fond de mur en béton du collège ponctué de portes roses, 22 adolescents dansent avec la baguette de pain! 
Deuxième séquence. Cette fois ci nous leur demandons de choisir leur cadre et de prendre appui sur le lieu dans leurs mouvements. Le jeu arrive, et le plaisir, chacun commençant à regarder cet espace quotidien autrement. 
Ha! la baguette sera présenté les 5 et 6 octobre au sien du parcours Mobil'home

16h-19h collectes chez Elsa et Salim. Nous terminons demain les dernières collectes afin de procéder ensuite au montage des films, des témoignages, ect...

Le soir, nous préparons une série de visuels qui apparaîtront dans les rues demain. Les Lits et les phrases.

18h-20h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes.

à demain!



Ha! la baguette




Dimanche 30 septembre
On se repose...

Samedi 29 septembre
8h-12h rendez-vous au marché
9h30 séance de bien-être au musée de l'Abbaye
14h30 Mobil'home service
18h00 Cycle Mobil'home:Into eternity de Michael Madsen - Ciné-soupe 


Vendredi 28 septembre
Journée avec les enfants. 
Une classe de l'école du centre et une autre classe de l'école du faubourg vont suivre Mobil'home pendant une journée. Le matin, les enfants seront spectateurs; déambulation dans les rues à la découverte de visuels, des décalages sonore, de la maison qui bouge. Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes, séance de bien-être au Musée de l'Abbaye. L'après midi ils participeront aux matériaux de Mobil'home; actions collectives dans les rues du quartier; chorégraphie de groupe à partir de postures simples (marcher, s'arrêter, s'allonger...), entretiens, dessins...) Ces matériaux seront montés et restitués lors du parcours de Mobil'home les 5 et 6 octobre.

18h-20h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes.

20h Soirée à palabres. Peter Stamer nous guidera dans les pirouettes que soulèvent cette question: Comment j'habite?



Journée avec les enfants





table à palabres




Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes


Jeudi 27 septembre
Surtout des collectes.
18h-20h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes



Captation vidéo de nos collectes chez Philippe ce mercredi 


Mercredi 26 septembre
les Lits
les Silhouettes
la Phrase
8h30 Mobil'home service
14h Séance de bien-être au Musée de l'Abbaye
15h00 Ciné-goûter
18h-20h Concert pour un spectateur à la chapelle des Carmes 




Mobil'home service
Ce matin là Pierre et David vont servir un petit déjeuner à Plume et Julia.

Le Lit




Mardi 25 septembre
Nous poursuivons nos visites chez l'habitant pour collecter nos matériaux. Quelques personnes s'arrêtent à la boutique prendre la caméra afin de filmer Saint Claude. 
On sort, on entre, on monte, on va un peu plus loin, on "chouleye" comme on dit en parler jurassien.

Lundi 24 septembre
Premières collectes chez l'habitant.

Peter et Pierre se rencontrent dans la cour de la Fraternelle. L'un a ammené sa guitare, l'autre sa caméra.





Vues de l’extérieur 
#2: Vers en haut et en bas 
En ouverture à leur résidence, les trois membres de Mobil'Home présentaient un programme de court-métrages au cinéma de la Fraternelle vendredi dernier. Un des films s’appelait LIFT (ascenseur), intégralement tourné dans un ascenseur d’un immeuble londonien. Téléchargez le film ici: http://www.youtube.com/watch?v=FJNAvyLCTik On y voit les habitants entrer et sortir, tous très différents : une mémé juive qui se plaint tout le temps, un pakistanais qui ne parle que pour offrir quelque chose à manger dès qu'il entre dans l'ascenseur, un jeune homme potelé qui a quitté son boulot et sort toutes les nuits pour fêter cela, un alcoolique qui essaie de rester abstinent, une religieuse qui n’est jamais tombé amoureuse. La vie, pleine. Or, l’ascenseur est devenu un propre topique dans les films d’épouvantes. On les connait, ces ascenseurs qui s’arrêtent au milieu, on a vu leurs câbles se rompre, leurs lumières dans les cabines s’éteindrent, leurs portes s’ouvrir juste un peu en-dessous de la halte prévue.  On a vu des gens piégés dans cet endroit sans issue. Rien de tout cela dans ce film. Ce court-métrage dirigé par Marc Isaacs n’a rien à voir avec un suspense tcheap. Il s’intéresse plutôt aux habitants de cet immeuble, leurs histoires, en investissant un regard sans arrogance, sans rien imposer qui pourrait ressembler à une position supérieure. Le cameraman installé dans un coin pendant les quelques jours de tournage est accepté par les habitants comme faisant partie de l’ascenseur. Il vit dans cet espace serré et sombre comme si c’était sa pièce, son habitat. Et peu à peu les gens s’ouvrent à lui de sorte que cette cabine devient comme une sorte de confessionnal où l’on prend la parole de l'autre au sérieux. Ce qui est étonnant car un ascenseur fait partie de ces lieux que l'on pourrait justement nommés comme des "non-lieux" selon la definition de Marc Augé. Un espace interchangeable où l'être humain reste anonyme, un espace de transit juste utilisé pour aller d’ici à là. Et c’est vrai, au début du film, Isaacs nous montre les habitants comme des utilisateurs de cet espace pour être transporté chez eux où ils ferment leurs propres portes derrières eux pour ne pas être molestés par le monde. Par conséquence, ils ne se parlent pas. Un silence embarrassant s’installe, un silence asociale que chacun connait, essayant d’ignorer la présence de l’autre. Pourquoi ne se parle-t-on pas? Pour la même raison qu’on ne se parle pas dans un bus, ou dans une rame de métro : même quand on est proche, on s’assoit à coté d’un étranger, on ne partage que la nécessité de se déplacer. Et voilà, on n’est pas à sa propre place, on n’est pas dans un lieu (pas encore), on est déplacé, suspendu, dans un limbe social, ni chez soi ni quelque part. Dès que les gens commencent à se parler, à échanger des mots, que leurs regards se croisent (et c’est vrai que l'on dispose ici d’un oeil privilégié grâce à la caméra), ce qui se passe alors commence à les regarder. Et contrairement à la vie du dehors, la vie derrière ces portes de l’ascenseur diffère en ce sens que les mots ainsi que les gestes échangés le sont sans attendre de retour en particulier sauf si on s’intéresse (inter-esse, être entre). Les habitants commencent alors à offrir des choses comme ce pakistanais qui amène à manger, ou comme le jeune homme qui se sent obligé de raconter ses aventures sociales, ou encore cette femme qui se confie à Isaacs. D’une certaine manière, les habitants deviennent un don pour le réalisateur au même titre que lui devient un don pour eux, des dons qui ne nécessitent point de retour forcé, obligé. C’est alors que ce "non-lieu" se transforme en un lieu, un endroit qui n’est plus seulement utilisé pour se déplacer, et qui devient presque un chez-soi. On est encore en route vers chez soi, on est presque là. Et ce ‚presque’ veut dire qu’on est prêt pour être proche de chez-soi, de chez nous. (ps)


Vues de l’extérieur 

#1: Vers St. Claude 

J’arrive à l’aéroport de Genève. Laurent le secrétaire général de la Fraternelle est venu me chercher. Nous prenons sa bagnole et pendant qu’il conduit (non, il ne conduit pas, il fonce, il prend les serpentines avec la sagesse d’un chauffeur expérimenté) il me donne une leçon profonde sur l’histoire de ce coin de France. Qu’est-ce que je sais du Haut-Jura? Presque rien, pour être honnête. Comté. Fromage. Mhm....... Un peu d’histoire au sujet de la deuxième guerre mondiale… Laurent me dit que la montagne du Haut-Jura fût un centre de la résistance pendant l’occupation allemande. On peut voir pas mal de plaque en route commémorant les héros de la résistance. Cela me fait penser : tandis qu'à l`époque, la collaboration était un pêché capital, aujourd’hui par ces temps de crise, le terme est réhabilité. Et plus de ça : sans collaboration on n’arrivera pas à monter une économie alternative, une économie qui résiste à la logique de l’exploitation globale. On ne pourra atteindre une culture d’échange que si elle est fondée sur la mutualité et le respect. Aussi ces mots clé de l’économie se retrouvent dans la création contemporaine… Et l’exploration de ce terme de collaboration fait sans nul doute partie du projet Mobil'Home. La Fraternelle où l'on arrive finalement est une coopérative (voilà) ouvrière créé au début du siècle avec pour objectif de rendre la culture accessible à tous. Leur programme contient au moins 5 directions différentes (http://www.maisondupeuple.fr/), l’une mettant l'accent sur le théâtre et plus généralement sur le spectacle vivant. Et c’est pourquoi les décisifs ont été invités pour y réaliser leur projet Mobil’Home : pour travailler autour de ces objectifs fondateurs : une approche de la mutualité, de la collaboration, du partage, afin d'inviter les gens de St. Claude à s’investir dans les potentiels d’un monde différent, à travers le prisme du monde de l’art. Pour rendre visible les habitudes sociales, les gestes, les corps qu’on utilise automatiquement. Pour recontextualiser les coutumes quotidiennes qui fondent la matrice de la vie que l’on appelle la réalité.
Une communauté se fonde sur les relations que leurs membres nouent entre eux, et sur l'idée qu'ils se font de la communauté, dans un sens qu’on se perçoit COMME membre de la communité. Ce qui me fait membre est comment je suis perçu par les autres. Faire partie d’une communauté nécessite une collaboration et dans le même temps la produit. Et bien sûr la question des décisifs "comment j’habite?", leur approche performative pendant leur résidence à St. Claude, fixe le cap et amène une problématique tournant autour de la question de la collaboration, et du coup de la cohabitation : le défi du "comment vivre ensemble". On ne peut pas vivre ensemble, sous le même toit, dans le même quartier, dans le monde sans le moindre geste de collaboration. Collaborer n'est pas seulement réservé à la logique de l’économie, mais aussi aux rapports humains : vivre ensemble EST un travail qui exige une collaboration. "Comment j’habite" inclut dans le même souffle la question "comment est-ce que tu habites?" Car les règles de cohabitation sont celles-là : On n’habite jamais tout seul, les conditions de mon habitat sont définis par les limites que l'autre m'impose. Le "je" dans cette question est aussi conditionné par le "non-je". Et ce qui est en jeu dans cette relation 'je/non-je' n’est pas la liberté. En fait je ne suis pas d’accord avec le bon mot de Sartre, "l’enfer, c’est les autres". Je dis plutôt que la liberté est le résultat d’une négociation nécessaire et permanente, et qui du même coup produit une compréhension sociale de la liberté. C’est littéralement, l’entre-je’, l’intérêt (si on veut prêter foi aux racines latines de ‚inter-esse’: être entre) de l’un pour l’autre. A mon avis, c’est ce que le marchand a voulu me faire comprendre lors de la rencontre au marché de St. Claude ce samedi. Que la question que j’avais pour lui en lui expliquant le projet n’était pas précise, que cette question exigeait une clarification. Et la réponse était inclus dans sa question : "Quoi alors, comment j’habite? ou comment est-ce que j’arrive à cohabiter?“ Il a raison, les deux sont inséparables. (ps)
 

samedi 22 septembre
La Maison Qui Bouge





samedi 22 septembre
Rendez-vous au marché! 


Entre un étalage de fleurs et de légumes, notre stand. Nous expliquons Mobil'home, les différents actions participatives, les collectes...


   



Peter Stamer, écrivain, dramaturge allemand, nous a rejoint pour dix jours.
Vendredi 21 septembre

19h00 soirée d'ouverture de Mobil'home.

Au programme:

Projections de trois courts métrages du cycle Mobil'home, Lift de Marc Isaacs, Music for on apartment & six drummers de ola Simonsson & Johannes, Faire le mur de Bertille Bak.

Rencontre avec nous trois (Clara, Pierre et David), présentation de Mobil'home.

Pot de bienvenue de La fraternelle.

Les silhouettes (action participative); vos silhouettes vont venir réveiller notre regard sur des détails du quartier, les niches oubliées, les architectures... Venez vous faire photographier dans des postures chorégraphiques proposées par David.





Jeudi 20 septembre

Nous emménageons la boutique de La fraternelle qui devient notre pignon sur rue et atelier. Vous êtes bienvenus!

Aujourd'hui, visites des magasins vides que nous investirons pour le parcours Mobil'home avec Pascale Bouillier-Laperrière, la marraine de ce Mobil'home, rencontre avec Franck pour la journée des enfants du 28 septembre, avec Laurence pour Ha! la baguette, une chorégraphie du quotidien, interview avec JuraWebTv...





Mercredi 19 septembre

Atelier "écriture et créativité,supports d'une pédagogie" avec le CRDP de Franche-Comté et le Centre Chorégraphique National Franche-Comté à Belfort en direction des enseignants et des artistes.








Lundi 17 septembre
Nous prenons la route demain avec le camion, Paris, Thoury Ferrottes, Praslay, et enfin Saint Claude.





Erratum

Pour cause de droits de distributions et de formats de films, la programmation du cycle Mobil'home est modifiée. Veuillez notez...
vendredi 21 septembre à 19h, soirée de courts métrages suivie d'une rencontre avec nous trois.
mercredi 26 septembre, ciné goûter pour les enfants
samedi 29 septembre à 18h00, cinésoupe, Into eternity de Michael Madsen 
jeudi 4 octobre à 20h, en avant première, Sharkiya de Ami Livne.




Extrait du courrier distribué aux habitants du quartier de la Poyat

(...) MOBIL'HOME est un projet artistique dont le point de départ est la question « comment j'habite? ».
Il consiste en une série d'actions, certaines appelant la participation des habitants, d'autres non, et qui toutes, apparaîtront au fur et à mesure de ces deux semaines dans les rues de Saint Claude jusqu'au parcours final des 5 et 6 octobre.
Nos actions seront à écouter, à voir, à contempler, à ressentir, à raconter...
Nous vous rappelons que pendant ces deux semaines, vous pourrez à tout instant venir nous rencontrer à notre atelier rue de la Poyat, à gauche de l'entrée de La fraternelle.
Certaines des actions de MOBIL'HOME se nourriront de documents visuels ou sonores que nous aurons
glanés auprès de vous.
Nous avons donc besoin de votre participation pour les mener à bien.
Concrètement, nous vous proposons de passer chez vous afin d'y réaliser des films courts, des
enregistrements audio ou des photos.
(...)



La maison dans la maison: Nous vous invitons d'ailleurs d'ores et déjà à participer à la première action
de MOBIL'HOME.
Vous avez reçu, joint à cette lettre, une feuille intitulée « ma maison à la maison».
Construisez la maison en suivant les instructions. Décorez-la et mettez-la en scène dans votre appartement. Photographiez-la. Vous pouvez nous envoyer la photo à l'adresse suivante: mobilhome@lesdecisifs.com ou nous l'amener à notre atelier rue de la Poyat à partir du 20 septembre.



Au cinéma, Cycle Mobil'home

En partenariat avec le cinéma de La fraternelle, nous proposons un cycle MOBIL'HOME.
vendredi 21 septembre à 19h00; projection de courts métrages en lien avec le thème, suivie d'une rencontre avec Clara, David et Pierre
mercredi 26 septembre à 15h00; ciné goûter, Wall E avec Andrew Stanton.
samedi 20 septembre à 18h00; ciné soupe, Into eternity
jeudi 4 octobre à 19h00; Les tortues tombent aussi de Bahman Ghobadi



Repérage du quartier de la Poyat
juillet 2012




How will it be, up there?
Mysterious?


Will everything be little bit shifted?

Will the three of us get a new overview?
A new approach?

Will it be a progress?
Are there hidden secrets we dont expect?
Will we find our way?













Production : Les Décisifs.
oproduction : Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort dans le cadre des Résidences décentralisées en Franche-Comté avec le soutien du Conseil Régional Franche-Comté, du Conseil Général du Jura, de La fraternelle & de la Ville de Saint-Claude.